La Cellule Némésis by Brian L. Porter

Auteur:Brian L. Porter
La langue: fra
Format: epub
Éditeur: Creativia
Publié: 2018-12-05T00:00:00+00:00

Chapitre Vingt Huit

Zurich, Juillet 1994

Renaud et Dumas traversait le hall doté d’une plancher en bois de la grange aménagée qu’elle appelait sa maison. Les talons de Dumas claquaient sur les lattes polies qui composaient le sol, signalant leur arrivé à quiconque dans la maison. Tous les deux se dirigèrent vers une grande porte encastrée dans le mur le plus éloigné de l’entrée. Dumas tournait la poignée, et la porte s’ouvrit en faisant coulisser les charnières silencieusement.

“Ce n’est pas verrouillée,” disait Renaud, avec un soupçon de surprise dans sa voix.

“Ce sont de grands garçons maintenant,” répondit Dumas, “Ils n’ont plus besoin d’être enfermés comme des bébés”. Ils sont totalement dignes de confiance. Ils connaissent le risque qu’ils courraient de quitter cet endroit sans moi, donc, ça n’arrive jamais. En outre, ils ont tout ce dont ils ont besoin ici. Ils n’ont rien pour partir.”

Renaud suivant alors que Dumas prenait le chemin qui conduisait à la porte et via un long couloir, accroché quelques photos d’Adolf Hitler, Vlad l’empaleur, (le mannequin du célèbre contre Dracula de Bram Stocker), et le Tsar Russie Ivan le Terrible, tous des bouchers tuant leurs semblables. Renaud trouvait cela difficile de savoir que soit les photos étaient le choix de Dumas où des jeunes hommes avec lesquels il était sur le point de faire connaissance après sa longue absence dans leurs vies.

“Quoi? Aucune pièce pour Staline?” demandait-il d’une manière aussi plaisante qu’il pouvait le faire, en essayant de déterminer le choix des photos, bien qu’il pense connaitre la réponse.

“Tu devrais connaître mes pensées pour le communisme, Renaud. Je n’accepterais aucune représentation de cet enfoiré de sale communiste assassin dans un rayon de un kilomètres de la maison, où toute autre photo de racaille socialiste orienté très à gauche.”

Cela répondait parfaitement à la question de Renaud, comme s’il ne le savait pas déjà. Le docteur Margarita Dumas était sans aucun doute l’un des membres les plus extrémistes de sa profession sur le plan politique que Dumas avait déjà rencontré, et il était évident que le temps passant n’avait rien fait pour adoucir son attitude.

Quelques pas plus loin, ils ne passaient pas une autre porte de la chambre où les garçons étaient assis profitant de leur passe temps favori, regarder la télévision.

“Arturo, Alexei, j’ai emmené quelqu’un pour vous voir,” disait Dumas, et les deux garçons se tournaient vers la porte et sourirent en reconnaissant Renaud.

“Salut, Papa,” ils ont dit à l’unisson, et leurs sourires en le voyant lui semblaient assez authentiques. Ses propres sentiments étaient confus. Il pensait qu’il serait fou de revoir les garçons, mais au lieu de cela, il senti une distance froide entre lui et eux, comme si le temps et l’absence avait contribué à ériger une barrière entre eux. Malgré tout, il essaya d’être aussi amical et paternel que possible.

“Salut, les garçons, comment allez-vous? Je suis désolé, cela fait si longtemps que nous nous ne sommes pas vu, mais Maman à du vous dire que nous travaux respectifs nous sépareraient durant un certain temps.”

“Nous allons

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